Dîner de validation La Belle Assiette #2
J’ai une semaine de vacances jusqu’au 15 septembre, et j’en profite pleinement. Entre visites en province, repas de famille et virée sur Paris en tous genres avec mes amis, je ne me refuse rien. J’ai aussi eu le plaisir de participer à mon deuxième dîner gastronomique de la part de la Belle Assiette.
J’en parlais déjà récemment dans ce billet : La Belle Assiette (LBA pour les intimes) est une start-up d’une dizaine de personnes, dont le concept est de faire découvrir des chefs cuisiniers à domicile. Mais pour avoir le droit d’être référencé sur le site, chaque chef doit passer l’épreuve du feu : j’ai nommé le dîner de validation devant un jury de choc.
Lors de mon premier dîner LBA j’avais plébiscité l’accueil très chic mais je reproche quand même l’ambiance un peu trop formelle, où chacun se présente en fonction de sa profession. Pour cette deuxième expérience, j’ai trouvé l’ambiance beaucoup plus adaptée à ma personnalité : un cadre champêtre, presque rustique avec la nappe rouge à carreaux vichy et serviettes assorties, le rocking-chair satiné dans le salon, et un esprit moins « parisien » entre les convives. D’ailleurs, j’ai aimé cette mixité entre nous autres jurés : un chef à domicile (répertoriés sur La Belle Assiette, naturellement) à l’œil et au palais aiguisés, une écossaise venue faire des études de musique en France, un couple mixte fort sympathique, un développeur web de LBA accompagné de son papounet fan de bricolage, sans oublier notre hôte formidable qui nous a tout de suite mis à l’aise.
Il est vrai que dans le petit monde LBA, il est fréquent que des convives se croisent au cours de différents dîners de validation. Pour ma part ce fut une découverte totale, tant sur les convives que sur la chef. Dès mon arrivée dans l’appartement, la chef Diana Gran m’a accueillie d’un grand sourire depuis la cuisine, et m’a tout de suite tutoyée pour instaurer une proximité. En qualité de blogueuse, j’ai eu le privilège d’échanger quelques mots avec elle en exclusivité. Ce qui m’a tout de suite plu dans sa cuisine, ce sont les ingrédients choisis : des fruits et légumes bio, des flocons d’avoine bio (marque Bjorg), et surtout un menu sain. Le défi du jour donc : est-il possible de proposer un menu gastronomique léger et goûteux à la fois ?
- Voici l’amuse-bouche : verrine bio de courgette butternut, crème de chèvre et chips de lard fumé. La consistance de la verrine était épaisse, même sans crème. Et cette chips salée… hum ! On devrait y penser plus souvent.
- Voici l’entrée : courgettes comme tagliatelles, sauce basilic et crevettes. Dans la cuisine asiatique que je connais bien par mes origines, on a l’habitude de boire un bouillon de nouilles en entrée. Ici, j’aime beaucoup l’idée d’utiliser des légumes à la place des féculents. J’ai trouvé qu’il y avait un peu trop de jus et pas assez de crevettes, mais concernant le goût j’ai apprécié.
- Voici le plat principal : Saint Jacques sur lit de poireaux et quinoa, sauce de curry au soja. J’ai A-DO-RE ce plat ! Pour moi il y avait tout ce que j’aime : des Saint-Jacques (ce n’est pas la saison mais je n’ai tellement pas l’habitude d’en manger que je pardonne à la chef), de la fondue de poireaux, et surtout la magnifique sauce qui agrémentait parfaitement le tout. J’en ai même redemandé ! En effet, cette sauce ne contient pas de crème, mais seulement des « végétaux » comme l’a précisé chef Diana Gran. Donc pas de quoi culpabiliser !
- Voici enfin le dessert : mousse au chocolat et à l’avocat, granola au miel. J’avais quelques appréhensions en lisant le nom « avocat » dans un dessert, mais en fait l’avocat sert à apporter de la consistance à cette mousse. Et là chapeau, car ce dessert ne contient NI sucre, NI crème, NI œufs ! Et pourtant, la texture épaisse de la mousse au chocolat était bien là, et le goût du cacao aussi. Et que dire du granola au miel fait maison, croustillant et sucré à la fois. Un véritable délice, même si j’ai vu que ce dessert n’a pas fait l’unanimité autour de la table. Pour certains, on sentait trop le goût de l’avocat, et je comprends que cela puisse être déstabilisant dans un dessert. Pour ma part c’est une belle découverte, et je n’hésiterai pas à réutiliser cette astuce !
Je remercie encore une fois La Belle Assiette de m’avoir permis de passer un agréable moment avec des jurés fort intéressants et sans prise de tête. J’ai largement préféré ce second dîner par rapport au premier, car j’ai aimé la prise de risque sur le thème « bio, sain et léger » de la chef Diana Gran, certainement due à ses origines suédoises. Ce dîner correspondait aussi à mes attentes, à savoir passer un agréable moment en compagnie d’inconnus finalement, faire plaisir à mes papilles, et sortir de table rassasiée mais pas lourde. A très vite pour un troisième dîner, qui sait ?
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