Atlas des start-ups
Aujourd’hui j’ai eu l’immense joie de recevoir l’Atlas des starts-ups – le tour de France en 100 start-ups.
Aussitôt reçu, aussitôt dévoré ! Ce guide est à mettre entre toutes les mains, du curieux idéaliste à l’entrepreneur chevronné : les questions sont posées, les réponses sont argumentées, et les sucess-stories parlent d’elles -mêmes.
La sortie de l’Atlas des start-ups a été permise par 3 acteurs :
- Soon soon soon : un détecteur d’innovation et de starts-ups à succès. Étape 1 : Détection d’un potentiel.
- 1001startups.fr : un blog dédié à l’entreprenariat et à l’écosystème start-up. Étape 2 : Communiquer.
- les CCI : chambres de commerce et de l’industrie de toute la France. Étape 3 : aider au développement, notamment au niveau administratif et financier.
Ce guide est didactique. La dénomination « Atlas » me fait penser aux grosses encyclopédies de mon père, dans lesquelles on voyage avec les yeux. Ici c’est un peu la même chose; je me suis sentie dans un trip pour le monde du futur.
Ce guide est optimiste. Comme le dit le slogan : « en France on n’a pas de pétrole, mais on a des start-ups ! ». Il donne envie d’entreprendre et donne des clés. Vive l’ambition à la française.
Voici un petit résumé des grandes tendances, lignes conductrices de toutes les start-ups présentées dans cet Atlas (et des autres aussi) :
- Economie collaborative : nul besoin de l’intervention des grosses entreprises ni de l’Etat. La consommation collaborative est accessible à tous. Exemple : Blablacar où des particuliers conduisent d’autres particuliers (et l’on y fait de belles rencontres !)
- Pro-ams : les plateformes qui permettent aux amateurs de se former selon leur passion, leur permettant d’atteindre le niveau des professionnels. Exemple : Fotolia où les amateurs vendent leurs clichés en ligne
- Crowd-X : on ne dépend plus d’une institution comme une banque (et donc la décision d’une seule personne), mais on peut convaincre une « foule » (communauté) et lui demander de nous aider en l’impliquant dans un projet. Exemple : Foodraising la plateforme de financement participatif pour les start-ups food.
- Fablabs : créer soi-même ou la mode du DIY (Do It Yourself) avec les moyens du bord. Exemple : imprimante 3D.
- Big Data : comment exploiter intelligemment toutes les donnés récoltées sur la toile ? Terme à retenir : infobésité.
Dans les pages qui suivent, tour d’horizon sur 100 start-ups, classées par région. Un petit laïus présente l’idée créative de la start-up, puis on en vient à la fatidique question du business model, et enfin les prochaines étapes.
J’ai l’impression de retrouver des points communs dans les différentes start-ups :
- Dans l’idée créative on se rend compte que les idées germent d’un besoin personnel du fondateur à la base (je ne m’étends pas sur la création de Blablacar).
- Le business model est classique. Il peut s’agir d’une commission faite sur les transactions en ligne. Certains services aux particuliers sont gratuits car financés par des marques (ou des entreprises de manière générale) sous forme d’abonnement.
- Pour les prochaines étapes évidemment de nombreux entrepreneurs tablent sur une prochaine levée de fonds. Place à la séduction les cocos !
Au fil des chapitres on peut lire des astuces issus d’une intelligente boîte à outils. On y apprend par exemple à former son équipe, à assurer le financement de sa start-up, à adopter une stratégie juridique (je n’ai pas tout lu !), ou encore à communiquer sur son produit en mode 2.0.
J’aime beaucoup le terme de « hacker« . J’encourage à fond le développement de start-ups disruptives : si on ne peut pas changer les choses, contournons-les !
Je terminerai cet article sur une citation tirée d’une interview de Bertin Nahum, fondateur et dirigeant de Medtech :
Au-delà des difficultés qui sont inhérentes à l’aventure entrepreneuriale, c’est tous ces moments que l’on passe ensemble à essayer de trouver des solutions qui font l’intérêt de cette aventure.
Nota : petite dédicace à mes amis et collègues du site Bonjour Idée . Si vous aussi vous avez une bonne idée, faites-le savoir à la communauté !