Cupcake Camp 2013
Amateurs de cupcakes, vous allez adorer !..
Aujourd’hui avait lieu la quatrième édition du Cupcake Camp à Paris (je trouve l’affiche juste ma-gni-fique). Cet événement organisé par deux américains, Cat et Bryan, est avant tout une action caritative au profit d’une association appelée Make A Wish (réaliser le rêve d’enfants malades en France).
Des pâtissiers professionnels, amateurs ou débutants (comme moi) étaient invités à apporter leurs cupcakes pour cet après-midi, au Café A (près de la Gare de l’Est). Sur place, les visiteurs étaient priés de verser une participation de 15€ pour pouvoir acheter les cupcakes; les bénéfices étant reversés à l’asso.
Je suis arrivée sur place en retard, car j’ai un peu tardé à réaliser mes cupcakes à la maison. Mais ça en valait la peine: j’aimais mes petits cupcakes comme mes enfants !
Pour ma première fournée, j’ai choisi de parfumer mes pâtisseries avec de la vanille(fraîchement rapportée de Martinique) et de l’orange. J’ai terminé par un glaçage classique parsemé de vermicelles arc-en-ciel.
Pour la deuxième version de cupcakes, j’ai choisi de mixer les parfums citron et miel: zeste et jus de citron dans la pâte, miel et zeste de citron pour le glaçage freestyle. Je trouve que cette combinaison rappelle un peu l’hiver: quand on a mal à la gorge et qu’on prend un thé bien chaud avec une cuillère de miel.
Lorsque je suis entrée dans le Café A, il y avait déjà beaucoup de monde: les pâtissiers derrière leur stand, ainsi que les premiers visiteurs. J’ai été très impressionnée, voire éblouie, par les réalisations présentes. A côté, mes cupcakes avaient l’air minables … 🙁 Mais bon il y a un début à tout ! Il faut dire que je m’y suis prise seulement ce matin pour réaliser mes 24 cupcakes; alors que certains pâtissiers professionnels ont mis plus de 2 jours et demi, et ont pâtissé plus de 300 cupcakes !
J’ai pu faire le tour des tables, et admirer les mises en scènes toutes plus coquettes les unes que les autres.
J’ai aimé la personnalité des cupcakes, et en particuliers certaines réalisations très originales:
- les cupcakes de Noël, avec une chantilly verte et des billes de couleur: un sapin de Noël à croquer !
- les cupcakes Sea, Sex & Sun, aux parfums alcoolisées “adults only”
- les cupcakes façon hamburger mais en version sucrée
- les cupcakes Alice au Pays des Merveilles. Cette pâtissière d’un jour est chef de projet événementiel dans la vie, et ça se voit !
- les cupcakes parisiens décorés avec des mini Tour Eiffel, que d’imagination !
- et pleins d’autres splendeurs, dignes des plus belles vitrines.
J’ai discuté avec plusieurs pâtissiers présents. Parmi eux, on compte certes des passionnés, mais surtout des personnes reconverties professionnellement dans le milieu culinaire. Ancienne infirmière, étudiante mexicaine venue en France pour étudier à Sciences Po Paris, chargée de communication…tant de profils éloignés de la pâtisserie, mais qui m’ont avouée un projet commun: tout quitter pour ouvrir une Cupcakery ! Je ne sais pas si c’est la frustration qui les a stimulés, mais les réalisations de mes interlocuteurs étaient à tomber ! J’ai rencontré également des mères de famille, parfois au chômage, qui ont décidé de se lancer dans la confection de pâtisserie à domicile façon traiteur. Sur leur carte de visite, des références sur des événements de type mariage, réception, anniversaire, etc. Quand la passion devient un métier…
Dans le Café A, ça parlait anglais, français, espagnol aussi. Un mélange culturel, un mélange de couleurs, un mélange de goût, et beaucoup beaucoup de gourmandise ! En revanche j’ai trouvé l’ambiance moins sucrée que les pâtisseries: comme une atmosphère de compétition. Certes les organisateurs avaient lancé un concours de cupcakes (l’ingrédient inattendu, etc.), mais il ne faut pas oublier que la cuisine est synonyme de générosité; et encore plus pour cet événement caritatif ! J’avais un peu l’impression d’être sur un salon où chacun tient son stand, et essaye de vendre ses cupcakes avant ceux des autres. Bizarre comme esprit… :/ D’ailleurs, lorsque je venais engager la conversation avec les pâtissiers, ceux-ci semblaient à la fois très surpris et très flattés. Comme quoi, la valeur de l’argent même si le but est non lucratif, constitue quand même une barrière à l’échange.
J’ai dû quitter le lieu avant la fin, et à en croire les yeux pétillants des visiteurs c’était dur de faire un choix dans l’achat des meilleurs cupcakes. Enfin, d’après le feedback de mon voisin de table à qui j’avais laissé mon lien Twitter (@DarinaSenhaji), j’aurais vendu au total 9 cupcakes ! Je suis très flattée, et je compte bien régaler toute ma famille pour les fêtes de fin d’année !