Une journée à la cave
Durant les fêtes de Noël, j’ai expérimenté deux journées de vente dans une cave à vins. Mon oncle est en effet caviste à Fontainebleau (oui, la ville où étudie Arnaud Montebourg), et il m’a proposé de l’aider pendant la période des fêtes. Avec grand plaisiiir !
Moi qui suis à un niveau proche de zéro dans le domaine de l’œnologie, j’ai pris un plaisir fou à boire ses conseils aux clients, à étudier le classement des bouteilles en fonction de la couleur du vin, de la région de provenance, du type d’alcool, etc.
A savoir que la cave prédomine évidemment, mais mon oncle propose également des produits périphériques, comme du saucisson (qui ne s’est jamais posé au bord de la Seine avec en main une nappe à carreaux (de préférence), une baguette de pain, une bouteille de vin rouge, et un saucisson ?), du pâté et autres plats préparés en conserve, et … du chocolat !
Miam, du chocolat. Voilà un secteur dans lequel je me sens plus à l’aise. C’est à cette occasion que j’ai découvert la marque de chocolat Weiss, du chocolat en provenance non pas d’Allemagne malgré son nom mais de Saint-Etienne. Leur chocolat noir n’est pas le meilleur, en revanche ses compositions de parfums sont excellentes. Le chocolat blanc vanille des îles est notamment à tomber par terre ! Dès l’ouverture du paquet, on voit les grains de vanille sur la tablette blanche, on les mordille du bout des dents, on hume le parfum très prononcé de la vanille des îles, et le goût…je vous laisserai le déguster.
Pour être honnête, je n’avais quasiment jamais mis les pieds dans une cave à vin. Désormais, je m’intéresse concrètement aux ressorts du métier, dans lequel la sélection de chaque bouteille est faite avec soin, dans le sens où chaque caviste connaît par cœur ses exploitants : sa région, son vignoble, sa manière de récolter, sa qualité, son état d’esprit, etc. En tendant mon oreille attentive à chaque conseil, derrière ma petite caisse au comptoir, j’ai pu entendre de belles petites histoires.
Je suis encore loin d’être calée en vin, mais j’ai pu me rendre compte à la fois de la clientèle (typologie très variée !), de l’ambiance d’une cave d’indépendant, du travail en amont de visite aux producteurs et de dégustation de nouvelles cuvées, et surtout de l’importance du conseil issu de l’expérience pointue du caviste (de mon oncle en l’occurrence, hihi!).
Si vous avez besoin/envie d’une bonne bouteille, tell me 😉