Meet-up dinner La Belle Assiette x Les Dîners Bons
Hier je me suis rendue au meetup dinner spécial foodtech organisé par Les Dîners Bons dans les supers locaux de La Belle Assiette en plein cœur de Paris. Le but de cette soirée : un bon moment de convivialité et de gourmandise, et beaucoup de conseils pour réussir dans la foodtech.
Nota : cet article sera illustré exclusivement par mes live-tweets, @DarinaSenhaji pour ceux que ça intéresse 😉
La soirée débute par un temps de rencontres et de networking.
Pour se mettre dans l’ambiance ? Les bières sélectionnéés par Edouard Roussez, le CEO de Les Dîners Bons. Cet entrepreneur aguerri sorti de la prestigieuse école de cuisine Ferrandi s’est en effet montré disruptif au point de remettre au goût du jour un produit a-priori banni des grandes tables : la bière. Aujourd’hui, Les Dîners Bons est à l’origine de la Paris Beer Week.
Vers 20h00 toute la joyeuse assemblée s’est réunie près du projecteur pour écouter le premier pitch.
Stephen Leguillon, le CEO de La Belle Assiette ouvre le bal avec ses « best practices » pour réussir dans la foodtech. Il a résumé ses facteurs clé de succès en 3 slides :
1) Faire en sorte de que panier moyen soit le plus élevé possible, pour assurer un CA en cas d’absence de repeat du client sur la plateforme.
2) Facturer au client le juste prix de la prestation, ne surtout pas l’habituer aux bons de réduction car sinon le client n’a plus de notion de qualité-prix. (Est-ce ici un pique lancé à mon entreprise, LaFourchette ?)
3) Envisager rapidement une levée de fonds auprès d’investisseurs et business angels. Il est plutôt aisé de faire tester son concept à un investisseur quand il s’agit de food car celui-ci est un client potentiel.
Pour rappel, Elior le géant de la restauration collective, est entré récemment au capital de La Belle Assiette.
Le principe de ce meetup dinner : alterner une phase du dîner et un pitch. Après la présentation de Stephen, place à l’entrée préparée par un chef partenaire : Loïc Krimm. Il y avait du foie gras ! Du foie gras avant Noël !
Deuxième pitch by Antoine Durieux, le CEO de Alkemics. Il a axé sa présentation sur sa levée de fonds loin d’être négligeable : 20 millions d’euros. Il nous a expliqué comment s’y prendre avec les différents fonds d’investissement, comment gagner du temps pour les convaincre tous en même temps plutôt que un par un, comment gagner leur confiance en les rencontrant personnellement, ou encore comment les mettre en compétition les uns avec les autres pour que la mise soit la plus forte possible. J’avoue que je n’ai pas tout compris étant donné que je suis loin de ce monde, néanmoins son discours m’a donné envie d’en savoir un peu plus sur le fonctionnement d’un tour de table, ses enjeux et son utilisation.
Place au plat principal à présent ! Je vous épargne les détails pour ne pas vous mettre trop l’eau à la bouche, mais c’était exquis sans être lourd pour autant. Mention spéciale pour la petite ballottine de légumes vapeur, fermée à l’aide d’une pince à linge !
Last but not least, place au General Manager France de Uber Eats, Guido Gabrielli. Uber a souhaité diversifier ses champs d’application : après le transport de personnes, le transport de repas ! Le lancement est encourageant en France même si le marché n’est pas encore à la hauteur du marché américain, vu les habitudes de consommation. Guido a souligné sa volonté d’être l’intermédiaire entre trois acteurs : les restaurants, les coursiers, et le client final. Il va même plus loin sur la position des coursiers : une alternative au chômage, aux jobs étudiants ? Uber Eats a un bel avenir devant lui. Le secret pour lier une même plateforme et deux secteurs différents ? La base de données client. Par exemple, Uber Eats pourra tout à fait envoyer des pushs à ses clients qui ont l’habitude de se déplacer dans des zones riches en restaurants, pour les faire découvrir ce service.
En dessert, nous avons eu droit à une panna cotta coulis de fruits rouges et crumble au granola. Pour bien finir la soirée.
C’était top, merci à toute l’équipe de La Belle Assiette pour l’accueil, la bonne humeur, les enseignements, le succulent repas. Le train de la foodtech est en marche, et rien ne semble prêt de le freiner.