Digital Food Club #7
Hier soir j’ai assisté à la septième édition du Digital Food Club, le rendez-vous trimestriel des start-ups food & tech organisé par le passionné Jérôme Seillier.
L’événement networking avait lieu dans les locaux du Welcome City Lab, à l’image de la précédente édition.
Je suis arrivée sur place avec un peu de retard (comme d’habitude), et pour la première fois j’étais accompagné de mon ami et photographe Philippe Barbosa : donc chers lecteurs pour la première fois sur ce blog vous avez droit à des photos dignes de ce nom. Merci Philippe !
Les chaises étaient presque toutes prises. Je regrette un peu les cohues humaines à l’époque où les sessions DFClub se déroulaient au Numa : les places étaient chères et où il fallait se mettre sur la pointe des pieds pour entrevoir un coin du tableau… L’ambiance hier était studieuse, tout le monde était bien à l’écoute des pitchs.
En effet, quatre start-ups se sont passés le témoin, pour présenter chacune leur tour leur projet devant l’assemblée. Et puis à la fin de l’explication, la séance de questions.
Les questions qui reviennent très souvent sont celles portant sur le modèle économique, sur la logistique, ou encore sur la concurrence. Est-on obligé d’avoir un modèle économique ? Il est vrai que certains entrepreneurs décident de monter leur projet sans prendre de risque, autrement dit en le mûrissant en parallèle d’un emploi stable. Encore faut-il que l’employeur principal accepte cette activité subsidiaire, et ce n’est pas toujours le cas notamment à cause des clauses de non-concurrence et/ou d’exclusivité.
Ce que j’aime pendant les pitchs du Digital Food Club, et pendant les conférences en général, c’est tweeter. Je tweete, tu retweetes, nous followons, ils gardent une trace de notre engagement. D’ailleurs, pour les « malheureux » qui n’ont pas pu assister à la conférence, Twitter est très pratique.
Après les pitchs, place à l’apéro, parce que c’est toujours plus facile de networker autour d’un verre et d’un paquet de chips. Pas de Bariolé cette fois-ci, pas de nourriture extraordinaire, dommage. Pourtant parmi les start-ups présentes, un jeune homme nous a présenté sa machine à glace. Il aurait du la ramener !!!
Ah, les sessions de networking… Maintenant que je connais du monde sur place c’est facile et je suis très à l’aise, mais je me souviens dans mes débuts : c’était un stress pas possible ! Aujourd’hui, je n’ai aucun mal à m’incruster dans un groupe et dire « salut, ça va, vous parlez de quoi ? » alors qu’avant je restais dans mon coin, j’avais peur de déranger les autres, et du coup je me servais un verre de jus en attendant que ça passe (en espérant fort fort fort que quelqu’un allait venir me parler), et en essayant d’avoir l’air « cool ». Ah, l’art du networking…
En tout cas, ce Digital Food Club #7 fut une réussite, un moyen de rencontrer de nouvelles personnes et de revoir des têtes.
Malgré le renouvellement des concepts, je soutiens ma thèse selon laquelle la tendance food s’étiole depuis deux ans. Mais cela me fait quand même plaisir de constater que certains ont toujours la flamme, et cherchent encore à innover dans le domaine.
Dans l’attente de la prochaine idée food qui me fera vibrer, rendez-vous le jeudi 21 mai pour la prochaine session Digital Food Club !
♡ Article amoureusement rédigé par Darina Senhaji ♡